Dangers du bruit

L'exposition au bruit, un danger quotidien pour nos oreilles

Le bruit : un élément essentiel de notre environnement

Notre système auditif, comme tous nos sens, est fait pour nous alerter du danger : à l’époque des hommes préhistoriques, l’ouïe était bien plus développée, car les risques pour la vie humaine étaient beaucoup plus importants !

Lorsqu’un son est perçu comme douloureux, nous comprenons qu’il est nocif et qu’il faut s’en protéger… Mais aujourd’hui, nous sommes si habitués au bruit que nous ne percevons plus forcément le danger. Notre système d’alerte, censé nous protéger, est donc déréglé.

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Quelles situations représentent un danger ?

Différentes situations sonores émaillent notre vie quotidienne. Certaines sont perçues comme agréables, et plus le nombre de décibels augmente, plus la gêne et la douleur s’installent. Ce ressenti varie d’une personne à l’autre, cependant :

  • Entre 0 et 50 décibels, on peut considérer qu’on est dans un environnement sonore calme avec un niveau sonore acceptable
  • À partir de 40 décibels la nuit (lave-linge) ou 55 décibels le jour (fenêtre ouverte sur rue, grands magasins) l’OMS considère qu’une exposition prolongée a des effets sur notre organisme, mais pas forcément sur notre audition (voir plus bas conséquences psychologiques et troubles physiologiques à long terme)
  • Le seuil de danger à partir duquel l’employeur est tenu d’informer ses salariés est situé à 80 décibels ; à partir de 85 décibels, il a l’obligation de leur fournir des protections
  • Le seuil de douleur ne se situe qu’à 120 décibels… Cela signifie qu’il y a 40 décibels d’écart entre une situation dangereuse pour nos oreilles et une situation perçue comme telle !

Les conséquences du bruit sur notre organisme

  • Un bruit excessif peut tout d’abord détruire les cellules réceptives situées dans la cochlée, qui transmettent normalement le message sonore à notre système nerveux central : une fois disparues, elles ne réapparaîtront jamais. À un niveau de décibels plus élevés, le tympan et les osselets peuvent être endommagés.
  • Les conséquences sont également psychologiques : stress, dépression, perturbation du cycle du sommeil, angoisses, baisse de productivité ou encore agressivité…
  • Enfin, cette surexposition peut entraîner des troubles physiologiques à long terme, tels que l’hypertension, accélération du rythme cardiaque, angines de poitrine, contractions musculaires…

Une surexposition peut donc provoquer une perte sensible de l’acuité auditive : c’est pourquoi il faut réagir rapidement, en réduisant la puissance et le temps d’exposition.

Si cette pollution sonore est liée au contexte professionnel, et qu’il est impossible de l’atténuer, il est nécessaire là encore s’équiper de protections appropriées.

Dangers du bruit sur votre audition